Bonnes nouvelles VS Actualités catastrophiques

Je savais en créant ce blog que les "bonnes nouvelles" étaient difficilement accessibles, elles sont là, elles existent mais sont rarement mises en avant. Les bonnes initiatives, les sauvetages, les bonheurs sont ensevelis sous des tonnes de guerres, révolutions, séismes, tsunamis, accidents de la route etc.

La création de ce blog coïncide avec les révolutions en Afrique du Nord, mais n'ont  pourtant aucun lien de cause à effet. La coïncidence est pourtant troublante de vouloir mettre en évidence des "good news" au moment de la révolution Libyenne et du tremblement de terre au Japon. Aujourd'hui, cette démarche me semble inappropriée, déplacée face à l'actualité de ces derniers jours. Je n'ai donc rien écrit hier (samedi 12 mars).

Et pourtant... c'est dans ces conditions que l'espoir et  la joie de vivre ont toutes les raisons d'être mises en avant. (Je sais... il est facile d'écrire ces mots tranquillement assise au fond de mon canapé).

Et pourtant...   c'est dans les moments difficiles que la moindre bonne nouvelle a toute son importance.

Le rôle utile des technologies et des réseaux de communication

Dans un premier temps les réseaux sociaux et les téléphones portables ont permis à la population japonaise de témoigner de ce qui se passé, de faire circuler les informations extrêmement rapidement, quasiment en temps réel et permis aux familles et amis de prendre des nouvelles les uns des autres.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/japon-les-victimes-racontent-sur-twitter-et-facebook_971195.html?xtor=x

Puis c'est internet qui prend le relais quand les batteries des ordinateurs ou portables le permettent. Même si les images et les histoires, qui nous parviennent, racontent la catastrophe, elles vont permettre d'analyser le phénomènes, de faciliter les recherches (google), de maintenir le contact...

...Et parfois on y apprend quand même de bonnes nouvelles : 

- un homme de soixante ans sauvé après avoir passé deux jours sur le toit de sa maison au large des côtes (préfecture de Miyagi),

- un bateau emporté par le tsunami a pu être localisé et ses 81 passagers ont été secourus par hélicoptères (préfecture de Miyagi), 

- des miraculés recueillis sur le toit d'une école élémentaire de Watari

- des passagers vivants qui sont restés  bloqués 20 heures dans un bus