Qui a dit que les « Chick Lit » (un roman écrit par les femmes, pour le marché féminin) étaient des livres superficiels, sans intérêt narratif, à lire uniquement pour se vider la tête… et encore ?
Bon d'accord ce livre là est écrit par un homme, mais tant pis...
Bonne nouvelle : j’ai été arrêté dans ma lecture par un passage bien particulier, les mots ont fait tilt dans mon esprit. Et si ce passage me parle, il peut vous parler aussi… Alors comme je ne suis pas égoïste je vais le partager avec vous…
L’héroïne déjeune (pour une raison bien particulière, que je ne dévoilerai pas ici) avec une collègue qu’elle avait du mal à apprécier.
«Je ne sais pas pour vous mais, au début de ma vie, il n’y avait que deux sortes de personnes dans mon univers : celles que j’adorais et celles que je détestais. Mes meilleurs amis et mes pires ennemis. Ceux pour qui je suis prête à tout donner et ceux qui peuvent aller crever. Ensuite, on grandit. Entre le noir et le blanc, on découvre le gris. On rencontre ceux qui ne sont pas vraiment des amis mais que l’on aime quand même un peu et ceux que l’on prend pour des proches et qui n’arrêtent pas de vous planter des couteaux dans le dos. Je ne crois pas que la découverte de la nuance soit un renoncement ou un manque d’intégrité. C’est juste une autre façon de voir la vie. C’est à cette philosophie que je dois le bonheur sincère de partager ce repas avec cette tarée de Géraldine Dagoin. Le monde serait plus triste et finalement moins beau sans des gens comme elle »
Extrait de « Demain j’arrête » de Gilles Legardinier au édition Pocket, p.190.
Bonne nouvelle ce livre est écrit par un homme.
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